Mise au point d’une nouvelle technique de gravure sur laiton à base d’acide spécifique et de membrane plastique retravaillée au feutre.
La technique a ses dangers (travail au masque, lunettes et gants de protection chimique), mais le résultat me plait beaucoup.
Je pense avoir été influencé par l’exposition de Klimt au Belvedere de Vienne, ses toiles captent la lumière grâce aux reflets d’or et transforment le spectateur en acteur de sa vision de la toile. Ce sont les premières œuvres « interactives » que je connaisse et l’engouement engendré à son époque a du être énorme !
Rendre le spectateur d’une œuvre acteur de sa lecture permet de créer un lien, une ligne directe et étroite entre l’artiste et celui qui observe son œuvre. J’avais déjà créé des œuvres dans une optique interactive où l’environnement de l’œuvre et la personnalité de son propriétaire influençaient directement le spectre chromatique de la toile. En utilisant des acryliques très sensibles à la couleur de la lumière venant les éclairer et en concevant la toile comme une installation dans une pièce éclairée uniquement par une télévision allumée, je pouvais déjà créer un lien direct mais plus complexe à appréhender. Avec cette technique les choses se simplifient dans la perception tout en se compliquant dans la réalisation.
La prochaine étape consiste à agrandir le format, mais cela va vite devenir compliqué et très dangereux.